- choser
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I.⇒CHOSER1, verbe trans.Poét. et vieilli. [En parlant de la mort] Tourmenter. Quant à ta mort, l'éclair aveugle en est en route Qui saura te choser, va, sans que tu t'en doutes (LAFORGUE, Les Complaintes, Complainte du sage de Paris, 1885, p. 199).Rem. Sens et ex. attestés ds GUÉRIN, 1892.Prononc. Seule transcr. ds LAND. 1834 : chô-zé. Étymol. et Hist. Ca 1119 « gronder, réprimander » (PH. DE THAON, Comput, 3467 ds T.-L.); d'où 1243 « tourmenter » (PH. MOUSKET, Chron., éd. Reiffenberg, 23788), repris au XIXe s. Du lat. class. causari, causare « prétexter, objecter, se plaindre de ». Fréq. abs. littér. :2.II.⇒CHOSER2, verbe trans.Région. Avoir à choser qqc. Avoir à s'occuper de quelque chose :• ... au moment où la fille disait au garçon : — Si je m'en vas, ce n'est pas pour l'amour de ne pas être avec toi, c'est que j'ai mon fait à choser —, ils furent distraits de leur baiser d'adieu par une assez grosse barque qui passa très près d'eux...HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, p. 229.Rem. Sens et ex. attestés ds GUÉRIN 1892.Prononc. et Orth. Cf. choser1. Étymol. et Hist. 1. XVIe s. « faire la chose, faire l'amour » (Farce de Jolyet ds Ancien théâtre Fr., éd. Viollet le Duc, t. 1, p. 52) — 1752 (LEROUX, Dict. comique, Lyon); 2. 1866 « s'occuper de (quelque chose), faire », supra ex. Dér. de chose; dés. -er. Fréq. abs. littér. :1.choser [ʃoze] v. tr.ÉTYM. 1752; de chose.❖
Encyclopédie Universelle. 2012.